Souveraineté numérique : pourquoi choisir une solution de chiffrement française pour vos données sensibles ?

ABC du chiffrement

Préserver la confidentialité de ses échanges

PRIM'X - Souveraineté numérique : pourquoi choisir une solution de chiffrement française pour vos données sensibles ?

Dans le contexte géopolitique actuel, l’enjeu de souveraineté numérique n’a jamais été aussi prégnant. Pour réduire sa dépendance aux acteurs étrangers, une entreprise doit pouvoir s’appuyer sur une solution souveraine pour chiffrer ses données sans pour autant perdre en richesse fonctionnelle.

Protection des données : sortir de la dépendance numérique

Compte tenu de la situation politique internationale, il n’aura jamais été autant question de souveraineté technologique

Le gouvernement français appelle à une mobilisation générale de l’écosystème numérique pour renforcer notre souveraineté technologique. La France, et l’Europe plus généralement, partent, de fait, de loin. Le Cigref, le club des « grands » DSI français, a chiffré la dépendance de nos entreprises aux acteurs américains. 

Son étude commandée au cabinet Asterès estime que « chaque année, 83 % des achats de logiciels et services Cloud à usage professionnel de l’économie européenne génèrent près de 264 milliards d’euros de chiffre d’affaires au profit de l’industrie américaine du numérique ».

Le chiffrement, clé de notre indépendance numérique

Dans le débat en cours, il est beaucoup question de Cloud de confiance et d’intelligence artificielle souveraine

L’enjeu de souveraineté ne se limite toutefois pas à ces deux technologies. Il couvre l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’infrastructure matérielle (serveurs, processeurs graphiques…) aux différentes briques de cybersécurité.

En matière de souveraineté des données, les technologies de chiffrement tiennent une place centrale. Le chiffrement est le seul moyen technique de garantir la confidentialité des données, même en cas de compromission.

Le chiffrement prémunit contre les lois extraterritoriales américaines telles que le Patriot Act, le Cloud Act ou le FISA qui contraignent les fournisseurs américains à fournir aux agences de renseignements les données personnelles d’individus ou d’organisations situés hors des frontières étasuniennes.

La France, dotée d’un écosystème cyber riche…

Face au leadership américain, les acteurs français de la cybersécurité proposent des solutions alternatives, complètes et souveraines, sur l’ensemble du spectre, de la gestion des identités aux accès à la réponse sur incident en passant par le chiffrement.

Avec 179 startups et 46 scale-ups identifiées dans le dernier radar de Wavestone, l’écosystème d’innovation cyber est particulièrement dynamique en France. Dans son rapport « European Cybersecurity Mapping 2025 Start-up & Scale-up Edition », l’European Cybersecurity Excellence estime que l’industrie de la cybersécurité européenne rivalise avec les acteurs américains en termes de couverture fonctionnelle, d’efficacité et de stabilité technique.

En France, l’écosystème cyber est soutenu par des associations comme Hexatrust, regroupant « des champions français et européens de la cybersécurité et du Cloud de confiance », le CESIN, club réunissant des responsables de la cybersécurité, ou le Clusif, « association de référence de la sécurité du numérique en France ». 

On peut citer le Pôle d’excellence cyber, la Fédération française de la Cybersécurité, le Campus Cyber, et les organismes étatiques spécialisés comme l’ANSSI, Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, et Cybermalveillance.gouv.fr.

…et à la pointe de l’innovation 

La France répond déjà à la menace quantique. Dès 2022, l’ambassade de France aux États-Unis a transmis à Paris son premier message diplomatique en cryptographie post-quantique

Les acteurs du marché se mobilisent contre cette menace quantique. Depuis septembre 2023, PRIM’X participe au projet de recherche Hyperform qui réunit des acteurs français, leaders dans les domaines de la cybersécurité. 

Financé par France 2030 et l’Union européenne, ce consortium a vocation à développer des solutions capables de protéger les données sensibles des éventuelles attaques provenant ou utilisant les futurs ordinateurs quantiques.

Un cadre réglementaire et normatif bien défini

Autre atout, la France dispose d’un cadre réglementaire et normatif bien défini pour protéger les données sensibles avec la doctrine dite du « Cloud au centre » – qui fait du Cloud le mode d’hébergement et de production par défaut des services numériques de l’État –  et le label de Cloud de confiance, sanctionné par la qualification SecNumCloud de l’ANSSI. Il existe aussi des certifications sectorielles comme l’Hébergement de Données de Santé (HDS).

Possédant son propre laboratoire de cryptographie, l’ANSSI a également mis en place des processus de certification et de qualification reconnus dans le domaine du chiffrement. 

  • La certification de sécurité atteste de la robustesse d’un produit ou d’un service face aux attaques. Elle se base sur une analyse de conformité et des tests de pénétration réalisés par des laboratoires agréés. 
  • La qualification est la recommandation officielle de l’État français d’un produit ou d’un service éprouvé et approuvé par l’ANSSI. Elle est obligatoire pour les administrations, les opérateurs d’importance vitale (OIV) et certains acteurs critiques.

Au niveau européen, les logiciels de chiffrement, inscrits au Catalogue de l’OTAN et au Catalogue des solutions cryptographiques approuvées par l’Union européenne, sont habilités à protéger des informations marquées « Restreint OTAN » et « Restreint UE ».

PRIM’X, pionnier français du chiffrement

Bien sûr, le choix d’une solution souveraine ne peut se faire au détriment de la richesse fonctionnelle ou de l’expérience utilisateur. Elle doit non seulement être compétitive, mais aussi être à l’état de l’art en intégrant les dernières innovations.

Répondant à l’ensemble de ces critères, PRIM’X s’impose comme le leader français des logiciels de chiffrement pour les organisations publiques et privées. Membre d’Hexatrust, l’éditeur a fait de la certification de ses solutions un axe stratégique de sa politique de développement. 

PRIM’X propose des solutions avec la certification Critères Communs EAL3+, la qualification de l’ANSSI pour l’Etat français, le Visa de sécurité et l’agrément pour la protection des informations marquées UE et OTAN. Ces certifications constituent un gage de confiance. C’est la garantie qu’un logiciel de chiffrement répond à un cahier des charges ou à des spécifications techniques précises et que sa robustesse a été testée par un laboratoire indépendant.

Le choix d’une solution de chiffrement est structurant. Une entreprise s’inscrit sur le long terme avec un prestataire spécialisé. Sa sélection doit répondre à un ensemble de critères précis dont celui de la souveraineté.

La souveraineté numérique désigne la capacité d’un État, d’une organisation publique ou privée ou d’un citoyen à maîtriser ses infrastructures, ses technologies et ses données dans le monde digital.

Un exemple de souveraineté numérique porte sur la décision prise par plusieurs Etats-membres européens de restreindre ou d’interdire l’utilisation de solutions de l’équipementier chinois Huawei dans les réseaux 5G.